Organisation, investissements, promotion…ce qui attend le tourisme au Maroc
Le secteur du tourisme a enregistré durant les trois dernières années des hausses moyennes de 8% au niveau des arrivées. Mais beaucoup reste à faire.
Après avoir mis en avant la bonne santé du tourisme national, Lahcen Haddad, est revenu lundi à Rabat, à l’ouverture des Assises du tourisme, sur la Vision 2020 et le Plan Azur, deux programmes clés du secteur.
Le tourisme marocain se porte bien si l’on en croit le ministre de tutelle, Lahcen Haddad, qui a livré des données chiffrées sur le secteur, lundi, à Rabat, à l’ouverture des 11e Assises nationales du tourisme.
Malgré une conjoncture internationale difficile, le tourisme national a généré plus de 310 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et des recettes en devises estimées à 174 milliards, selon le ministre.
Le secteur du tourisme s’est plus que jamais érigé en locomotive de développement économique et social du pays. Il a réalisé durant les trois dernières années des résultats positifs et encourageants, avec des hausses au niveau des arrivées (+8 %), de la capacité litière (+30.000 lits) et de la création d’emploi (+50.000 emplois), a indiqué Lahcen Haddad.
Pour renforcer ces résultats, le gouvernement a confirmé son engagement à faire de l’industrie touristique un vrai levier de développement et une source de richesse et de création d’emplois au profit des jeunes, a également précisé le ministre du tourisme.
Lahcen Haddad, le ministre du Tourisme, lundi à Rabat, aux Assises du secteur./MAP
Le secteur du tourisme, une vraie locomotive de développement économique et social au Maroc, a réalisé durant les trois dernières années des résultats »positifs et encourageants », avec des hausses au niveau des arrivées (+8 pc), de la capacité litière (+30.000 lits) et de la création d’emploi (+50.000 emplois), a indiqué le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad.
Le secteur, qui a fait preuve de résilience dans une conjoncture internationale difficile, a généré également des recettes en devises cumulées estimées à 174 milliards de dirhams (MMDH) et un chiffre d’affaires de plus de 310 MMDH, a précisé M. Haddad lors de l’ouverture des 11-èmes Assises du tourisme, lundi à Rabat.
Vision 2020
Ces résultats démontrent la résilience du secteur et sa capacité à surmonter les crises et à dépasser les difficultés, a-t-il dit, ajoutant que pour renforcer ces résultats, le gouvernement confirme son engagement à faire de l’industrie touristique un vrai levier de développement et une source de richesse et de création d’emplois au profit des jeunes.
Ces objectifs ont principalement pour pilier la Vision 2020, considérée comme une stratégie touristique ambitieuse et innovante, visant à hisser le Maroc parmi les 20 destinations mondiales. Elle vise à doubler la taille du secteur et est basée sur une démarche de répartition équitable des richesses à travers le Royaume visant l’émergence de huit territoires touristiques, offrant des produits diversifiés et complémentaires, a précisé Lahcen Haddad.
Après une série de concertations avec l’ensemble des parties prenantes, des Contrats programmes régionaux prévoyant près de 1.000 projets touristiques ont été signés, explique toujours le ministre du Tourisme.
Plan Azur
Outre la Vision 2020, Lahcen Haddad a mis l’accent sur le développement du Plan Azur, qui a rencontré des difficultés, faisant part de l’engagement du gouvernement à faire émerger trois stations avec une taille critique convenable à Saïdia, Lixus et Taghazout, et ce dans les trois prochaines années.
Parallèlement, le gouvernement veillera, en collaboration avec les partenaires du secteur privé, à effectuer une reprogrammation de la réalisation des autres stations ou des tranches restantes au niveau de Mogador, Mazagan et Oued Chbika avant 2020, a précisé M. Haddad.
Le ministre a souligné également la nécessité du renforcer l’offre balnéaire pour hisser la capacité litière sur les côtes du Maroc de plus de 100.000 lits sur les cinq prochaines années, de réaliser des projets d’animation et de loisirs et de faire construire les destinations émergentes, précisant que »ceci ne sera possible que dans le cadre d’un partenariat public-privé efficient ».
Dans ce sens, M. Haddad a évoqué la mise en place prochaine d’un Fonds de garantie des projets touristiques et appelé à l’accélération du rythme d’investissement pour accompagner les différents projets programmés en vue d’atteindre 15 milliards de DH par an au lieu de 8 milliards DH actuellement.